Endroit maudit au nom prédestiné, il a été choisi par l'occupant nazi comme le point d'aboutissement de ses sinistres opérations.
Ce lieu désert, perdu dans la forêt mais peu éloigné de Nancy, où existe déjà un champ de tir, fut le cadre des fusillades du peloton d'exécution, le dernier horizon de ceux qui moururent seuls, sans aucun réconfort, sans aucune parole d'adieu.
Combien sont tombés là, loin de leur famille et de leurs amis ? Nul ne le saura exactement. La Malpierre sera finalement le cadre de la fin tragique d'au moins 62 résistants.
Une stèle y a été érigée après la guerre et chaque année une cérémonie commémorative rappelle le souvenir des victimes. On lit sur le monument :
"Ici les Allemands fusillaient les soldats de la Résistance qui ont espéré et combattu. Passant recueille-toi."